La Sombre ... épine.

Sombre épine

Elle avait le cœur sur la main et aussi la tête dans les étoiles

Elle croyait dur comme fer que "l'homme" était vraiment bon

dans sa nature profonde.

Elle avait un sourire qui lui allait si bien, des yeux verts qui pouvaient

devenir noisette parfois.

Elle n'était pas très grande, mais qu'importe il y avait de la place

quand même pour son grand cœur.

La vie n'avait pas été très douce avec elle, alors elle s'était forgé

une énorme carapace qui était sensé la protéger,

mais de quoi ?

Puisqu'elle croyait dur comme fer que "l'homme" était vraiment bon 

dans sa nature profonde.

Un jour son chemin croisa ce qu'elle crut être son "Âme Soeur".

Il n'eut pas besoin de la séduire, elle l'aima juste comme ça.

Et ce fut réciproque. Il lui disait qu'il l'aimait tellement fort que rien

ni personne n'aurait pu changer ça.

Elle, toujours la tête dans les étoiles n'avait pas de doute,

son cœur ne pouvait pas lui mentir.

Son amour pour lui allait au delà de l'univers, elle était

heureuse tout simplement.

Puis les mois ont passé, elle ne pouvait que croire au bonheur,

il lui en donnait tant.

Mais voilà qu'un jour, une Sombre épine lui traversa le cœur.

Il devient secret, presque inaccessible, il voulait s'enfermer

dans une bulle ou elle ne pourrait entrer.
Seul son ordinateur pouvait capter ses regards.

La peur et l'angoisse étaient devenues ses seules compagnes ...

Un après midi de pluie, il est partit, lui et sa bulle, et tout 

l'amour qu'il avait pour elle, qu'était-il devenu ?

Les étoiles se sont assombries derrière des nuages de pluie, 

son visage s'est creusé, son joli sourire à disparu,

ses yeux d'émeraude si tristes ...

A présent elle est perdue, elle ne sait plus ou est le chemin de la vie.

Alors elle attend, elle attend que, doucement cette vie là

l'oublie et la quitte aussi...

Elle a mal, elle croyait pourtant dur comme fer que "l'homme"

était vraiment bon dans sa nature profonde ... 

Cœur et âme ....

Nous avons tous  un côté sombre, certains l'affiche sans se soucier

du mal qui peut ainsi être fait par des actes ou des paroles.

Certains se renferment dans un pessimisme absolu, presque

vital pour eux, ce qui, la plupart du temps fait qu'ils

se voient rejeter, et du coup c'est à eux mêmes

qu'ils font le plus de mal.

Peut-être qu'il y a une façon de changer cet état ?

Pour les uns comme pour les autres, ceci reste peut-être

un travail à faire sur soi ?

Ce côté sombre est sans doute destructeur, alors plutôt

que de précipiter l'ultime chute il vaut peut-être mieux

faire un pas dans une direction ou la clarté douce

et chaleureuse ôtera petit à petit ce voile

triste et noir d'une âme sombre ....

La louve blanche ...

Irkana

Immaculée est sa robe, d'une grande beauté et d'un port fier et gracieux, 

dons de la nature si justement mérités.

Elle s'appelait Irkana.

Sa mère Irka était morte  quelques mois après sa naissance. Elle fut recueillie 

par une louve solitaire et grandit ainsi.

Irka

Sa force elle ne l'avait pas que dans musculature imposante et puissante, 

elle pensait, elle réfléchissait, elle comprenait.

Lorsqu'elle partait à la chasse, elle ne tuait qu'à coup sur, d'un coup de crocs

puissant à la gorge, elle assurait sa survie.

Irkana ne s'ennuyait jamais, elle aimait courrir dans la forêt, sentir tout ce qui

l'entourait, l'odeur de l'air du matin, les herbes et les feuilles après la pluie,

les arbres aux senteurs si différentes, les fleurs qui laissaient leur

pollen sur son museau et la faisait éternuer.

Elle savait toujours ou trouver son repas,  son flair infaillible ne la

trompait jamais.

Mais ce qu'elle préférait, c'était le crépuscule, là ou tout change.

Le soir venu, au moment ou la nature commence à s'endormir doucement,

ou les odeurs se font différentes, ou le crissement de ses pattes

sur les feuilles séchées résonne un peu plus fort et un peu plus loin, 

Irkana choisissait un endroit confortable pour s'installer à passer

la nuit, puis elle écoutait, sereine et si belle dans sa robe neigeuse.

Les bruits de la forêt familiers à ses oreilles se firent plus espacés,

sa tête posée sur un lit de feuilles craquantes, Irkana soupira et

ferma ses yeux d'ambre.

Le calme était là, juste une chouette se faisait entendre un peu

plus loin dans la forêt. Puis, instinctivement ses oreilles se rabaissèrent

comme si elle était à l’affût.

Quelque chose d’inhabituel se passait. Elle redressa le torse et la tête, 

se mit en position de guet et attendit...

La nuit commençait à s'installer, un léger souffle de vent caressait

sa robe, un souffle de vent qui apportait une odeur inconnue.

Irkana intriguée, regarda autour d'elle sans bouger

huma à nouveau cette odeur qu'elle ne reconnaissait pas.

Elle décida de faire quelques pas en scrutant au plus loin,

puis elle stoppa net, devant elle, à peine caché par un arbre

une silhouette noire était là, cette fois elle savait, elle reconnaissait

cette odeur.

Son souffle était court, le grand Ethaan était juste à quelques pas d'elle.

Un léger grognement sorti de sa gorge sans qu'elle ne le veuille vraiment.

Ethaan grogna à son tour.

Chacun pourtant avançait vers l'autre ....

La rencontre était inévitable.

Il avancèrent tous les deux doucement, comme pour jauger l'autre.

Puis plus d'arbre, juste une clairière illuminée par l'astre des loups,

ils étaient si proches ....

Plus de grognements, la douce et apaisante lueur de la lune

les avait rapproché. Ils savaient tous les deux qu'à cet instant,

la lune leur offrit ce qu'il y avait de plus beau...

Fascinante Lune

Lune d'un soir

Tant d'écrits ont été rédigés, tant de mots qui se sont envolés jusqu'à toi
Si bel astre du jour et de la nuit
Tant de plumes se sont usés pour te dire
Lune, fascinante lune qui émerveille nos cœurs et nos esprits.

Il y eut cette nuit là ou mon cœur déchiré cherchait la paix, assise sur un rocher
à contempler la mer, mon regard se perdait dans cette houle si douce et rassurante.
Puis mes yeux se sont levés, tu étais là, majestueusement belle et lumineuse.
Je t'ais dis ma peine, je t'ai ouvert mon cœur.
Qui d'autre que toi pouvait comprendre ce mal si profond qui m'envahissait.

Lune, merveilleuse lune, tu as déposé sur mes joues des gouttes de pluie
Puis je t'ai entendu me murmurer que le temps était venu
Une douce chaleur m'a toute entière possédée, un souffle de vent à soulever mes cheveux
Et ce rocher qui m’accueillait si souvent à vu naître cette nuit là
L'être de la lune au cœur apaisé, au corps transformé
Mon esprit à fusionné avec toi pour toujours et à jamais.

Je t'aime Lune.

Un instant de peine

Un instant de peine

Il y a des instants ou les yeux se baissent, puis, coulent des larmes de pluie

de cette pluie qui vient du coeur, blessé par ces instants de peine.

Cette même pluie faisant renaître la beauté magique d'une terre remplie de merveilles.

Et de cette peine là, bientôt dissipée, la magie d'un sourire fera rappeler au coeur 

que les yeux sont encore plus beaux lorsqu'ils sont l'expression du bonheur.